Au premier semestre 2020, environ un père sur quatre en Norvège a retiré 75 jours ou plus des prestations parentales.
C’est un triplement par rapport à la même période l’an dernier et un nouveau record.
Ces dernières années, la durée du quota de congé du père a subi de nombreux changements et, à partir du 1er juillet 2018, le quota est passé de 50 à 75 jours.
Étant donné que les pères peuvent utiliser les prestations parentales sur une période de trois ans, l’effet de l’expansion est maintenant visible, selon NAV.
Les statistiques montrent que 24% des pères ont pris 75 jours ou plus, contre seulement 8% à la même période l’an dernier.
Changement de comportement
«Nous savons que l’utilisation des prestations parentales par les pères a changé presque immédiatement après chaque modification du quota des pères ces dernières années.
Maintenant, nous voyons que la même chose se produit même avec le quota de 75 jours. Dans l’ensemble, cela signifie que les pères n’ont jamais utilisé autant de jours de prestations parentales qu’aujourd’hui », a noté le directeur de NAV, Hans Christian Holte.
La proportion de ceux qui ont pris 50 jours a progressivement diminué après l’augmentation du quota du père.
Les pères d’Oslo à l’avant-garde
Moins de 1% ont pris 50 jours au premier semestre 2020, contre 18% en 2019 et 23% en 2018.
Les pères d’Oslo et des nouveaux comtés de Troms et de Finnmark prennent le plus de jours, avec respectivement 29 et 26%.
La proportion la plus faible était à Agder, où seulement 16% ont pris 75 jours ou plus, et à Rogaland, où 18% ont pris 75 jours ou plus.
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