L’Agence européenne des médicaments a approuvé le vaccin COVID-19 d’AstraZeneca. Avant de pouvoir être utilisé, la Commission européenne doit également l’approuver officiellement.

Comme prévu, l’EMA a approuvé le vaccin d’AstraZeneca lors de sa réunion vendredi pour évaluer le vaccin.

Il a été approuvé pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans, et aucune exception n’a été faite pour les plus âgés, comme cela a été discuté précédemment.

Il existe actuellement une grande incertitude entourant le déploiement du nouveau vaccin. Avant l’approbation, l’UE et AstraZeneca se sont retrouvées dans un différend ouvert et parfois amer sur les livraisons.

La semaine dernière, le géant pharmaceutique a annoncé qu’il ne pouvait délivrer que 31 millions de doses au premier trimestre, et non les 80 millions de doses attendues par l’UE.

Quelques heures avant l’approbation, il y avait des rapports qu’AstraZeneca pourrait fournir huit millions de doses supplémentaires.

Litiges contractuels

AstraZeneca et l’UE ne sont pas d’accord sur le degré d’engagement de l’accord, qui devrait fournir à l’Union jusqu’à 400 millions de doses.

Alors qu’AstraZeneca affirme que l’accord ne fait que les obliger à faire de leur mieux, la présidente de l’UE et de la Commission, Ursula von der Leyen, insiste sur le fait que l’accord est clair et contraignant.

Vendredi, les deux parties ont convenu de publier une version écrémée du contrat.

L’entreprise a également fait part de ses problèmes de production dans son usine en Belgique. Cela a incité l’UE à demander aux autorités belges d’inspecter l’usine, ce qui a été fait jeudi.

Une semaine difficile

L’UE est également contrariée par le fait que le géant pharmaceutique livre également des vaccins comme d’habitude au Royaume-Uni, où se trouvent deux des quatre usines européennes de la société.

Il n’y a aucun point dans l’accord qui dit quoi que ce soit sur les vaccins de l’UE provenant uniquement d’usines situées dans l’Union, a noté l’UE.

Bruxelles estime également qu’ils ne devraient pas se retrouver derrière les Britanniques dans la file d’attente, même s’ils ont signé leur accord avec AstraZeneca plusieurs mois avant l’UE.

«Il n’y avait aucune clause prévoyant que le Royaume-Uni ou tout autre pays devait avoir préséance. Le contrat indique uniquement la quantité à livrer chaque trimestre », a déclaré la commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, avant une réunion d’urgence avec AstraZeneca mercredi.