2021 est une année importante pour la nature et la biodiversité dans le monde. Dans le cadre des négociations internationales sur un cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, la Norvège a annoncé qu’elle rejoignait deux groupes de pays qui œuvrent pour la sauvegarde de la biodiversité.

La Norvège se joint à deux initiatives ambitieuses. La Global Ocean Alliance est dirigée par le Royaume-Uni et vise à protéger au moins 30% de l’océan mondial d’ici 2030.

La Coalition High Ambition for Nature and People est coprésidée par le Costa Rica et la France et défend l’objectif de protéger au moins 30% des terres et des océans du monde d’ici 2030. L’adhésion à ces initiatives donne aux pays une plate-forme commune ambitieuse pour leurs travaux .

«La perte de la nature est l’une des crises internationales les plus graves auxquelles le monde est confronté et ne peut être résolue que par une coopération internationale plus étroite.

«La Norvège a des objectifs ambitieux pour sauvegarder à la fois la nature dans notre propre pays et l’état de l’environnement mondial, et il est donc logique que nous nous joignions à ces deux initiatives», a déclaré la ministre du Climat et de l’Environnement, Sveinung Rotevatn.

«La Norvège jouera un rôle actif dans les négociations et nous ferons ce que nous pouvons pour mettre en place des objectifs internationaux ambitieux pour la biodiversité et un système pour les atteindre», a déclaré Rotevatn.

La Norvège se servira de son adhésion aux deux initiatives pour concentrer son attention sur les questions qu’il est vital de traiter d’ici 2030. Il s’agit notamment de la manière dont le monde peut œuvrer pour une utilisation plus durable de l’océan sur la base des recommandations du Panel océanique et la protection de l’environnement en tant qu’élément de la gestion durable des océans.

Protéger la terre et l’océan

L’Alliance et la Coalition travaillent à l’inclusion d’un objectif de protection d’au moins 30% des terres et des océans dans le cadre mondial de la biodiversité. La Norvège a également adopté cette position lors des négociations.

«Il existe des preuves scientifiques claires qu’il est vital de protéger au moins 30% du monde à l’état naturel. Cela doit se refléter dans le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 », a noté Rotevatn.

«Une priorité importante pour la Norvège sera de travailler pour les objectifs du nouveau cadre afin de mettre l’accent sur la protection des zones qui sont importantes pour la biodiversité et d’une variété d’habitats et d’écosystèmes, une gestion rationnelle et le développement de systèmes bien connectés de régions », a-t-il ajouté.

La Norvège joue déjà un rôle de premier plan dans l’élaboration d’un mécanisme amélioré de planification, d’établissement de rapports et d’examen pour le nouveau cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020.

Avec un tel mécanisme, il sera possible de passer en revue les performances collectives des pays et les progrès accomplis vers les nouveaux objectifs mondiaux à intervalles réguliers.