Dans un article paru dans DN le 2 décembre, l’avocat Fredrik Ottesen demande des conseils à l’Autorité de la concurrence sur la manière dont l’autorité évaluera une coopération qui réduit manifestement les émissions de gaz à effet de serre. Entre autres choses, il mentionne les Pays-Bas comme un exemple de pays que la Norvège devrait surveiller, sans savoir que l’autorité de contrôle norvégienne entretient un bon dialogue avec l’autorité de contrôle des Pays-Bas sur le sujet.

L’Autorité norvégienne de la concurrence souhaite que les règles de concurrence ne fassent pas obstacle à une véritable coopération en matière de développement durable. Parallèlement, l’Autorité est consciente de l’importance de la concurrence pour favoriser une transition verte. L’inspection voit également le risque de greenwashing, à savoir que les concurrents peuvent réduire les coûts s’ils coopèrent d’une manière qui, dans la pratique, empêche la durabilité et les bonnes solutions climatiques.

Il ne faut pas sous-estimer que la coopération entre concurrents qui prétend promouvoir la durabilité dans certains cas va à l’encontre de son objectif. Ils peuvent dissimuler des illégalités sous un objectif apparemment socialement bénéfique et nuire à la fois au climat, aux consommateurs et aux entreprises.

Le cas de l’UE concernant le cartel du raffinage de diesel est un bon exemple de la façon dont cela peut mal tourner si vous deviez autoriser une coopération qui est prétendue être une coopération durable, mais qui s’avère ne pas l’être.

L’Autorité de la concurrence suit la pratique de l’UE en matière de coopération en matière de développement durable. Dans son nouveau projet d’orientations horizontales révisées, la Commission élargit les possibilités de coopération en matière de durabilité. Le projet contient, entre autres, un examen détaillé de la manière dont la Commission évaluera les gains d’efficacité dans la coopération en matière de développement durable, et il contient un certain nombre d’exemples concrets des formes de coopération qui peuvent être légales.

Le fait que la Norvège suive la pratique de la Commission la rend également plus prévisible pour les acteurs de diverses parties du monde des affaires.

L’Autorité norvégienne de la concurrence comprend qu’il peut être difficile pour certains acteurs de savoir quelles collaborations sont conformes aux règles de concurrence. C’est précisément pourquoi l’Autorité norvégienne de la concurrence a récemment organisé une conférence sur le sujet.

Jusqu’à présent, nous avons reçu très peu de demandes d’informations d’entreprises ayant besoin de conseils. L’autorité de tutelle sera néanmoins aux avant-postes, et a pris l’initiative d’un dialogue avec les acteurs afin de clarifier plus facilement les frontières juridiques.

Jusqu’à présent, nous avons reçu très peu de demandes d’entreprises qui ont besoin de conseils


Comment cela amène Ottesen à percevoir l’inspection comme un « puits climatique » n’est pas clair pour nous.

Ce que l’Autorité de la concurrence a signalé dans plusieurs contextes, c’est que les entreprises en doute doivent contacter l’Autorité. Nous sommes heureux de vous guider. Nous avons tous la responsabilité de contribuer à la réalisation d’objectifs climatiques ambitieux et pouvons promettre que la durabilité occupe une place de choix dans le brainstorming de l’inspection.

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