La major norvégienne de l’énergie Equinor voit dans son projet d’acquisition de la division britannique de Suncor Energy un soutien à tous les secteurs, du pétrole brut aux énergies renouvelables. Avec l’aimable autorisation d’Equinor
Equinor obtient une participation dans les champs pétroliers et gaziers de la mer du Nord, y compris la plateforme Buzzard, selon les termes de l’accord d’acquisition de Suncor Energy U.K. Photo avec l’aimable autorisation de Suncor Energy.

3 mars (UPI) — La société norvégienne Equinor, major du secteur de l’énergie, a adopté une approche globale après avoir annoncé vendredi son intention d’acheter la division britannique de la société canadienne Suncor Energy pour un montant de 850 millions de dollars.

Equinor, selon les termes de l’accord, prend des participations supplémentaires dans les champs pétroliers de la mer du Nord détenus par la division de Suncor au Royaume-Uni, ajoutant 15 000 barils d’équivalent pétrole par jour à son portefeuille.

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« Cette transaction s’inscrit dans la stratégie d’Equinor d’optimiser son portefeuille de pétrole et de gaz et d’approfondir ses activités dans ses principaux pays », a déclaré Philippe Mathieu, vice-président exécutif chargé de la production de pétrole et de gaz chez Equinor.

Basée au Canada, Suncor Energy, la société mère, a déclaré que la production totale s’élevait en moyenne à 763 100 barils équivalent pétrole par jour au cours du quatrième trimestre, bien qu’elle ait déclaré dans son rapport sur les résultats que la production de cette année serait « impactée par les décisions disciplinées que la société a prises pour rationaliser son portefeuille afin de permettre une meilleure adéquation et concentration et de générer de la valeur à partir de son activité principale ».

Kris Smith, directeur intérimaire de Suncor, a déclaré vendredi que l’accord avec Equinor reflétait cette stratégie d’adéquation et de concentration pour son propre portefeuille, qui visera davantage d’activités en Amérique du Nord.

« La décision de vendre nos activités d’exploration et de production au Royaume-Uni est un exemple clair de notre engagement à optimiser notre portefeuille d’actifs », a déclaré Kris Smith.

Pour Equinor, qui dispose d’une base solide dans les énergies renouvelables et les combustibles fossiles, l’acquisition ne se limite pas à l’exploration et à la production de nouvelles réserves.

« Equinor cherche à soutenir davantage l’économie britannique en investissant des milliards dans des infrastructures énergétiques cruciales, notamment l’éolien offshore, le captage et le stockage du carbone, l’hydrogène, l’électricité, le pétrole et le gaz », a déclaré la société.

Equinor et SSE Renewables, société basée à Dublin, ont déclaré fin février qu’ils examinaient les questions générales de développement du parc éolien de Dogger Bank au large des côtes britanniques, la plus grande installation de ce type au monde.

Les partenaires ont indiqué qu’ils envisageaient de désigner toute capacité électrique supplémentaire pour le réseau ou de l’utiliser pour produire ce que l’on appelle de l’hydrogène vert. L’hydrogène vert utilise des énergies renouvelables pour alimenter un courant électrique qui sépare l’eau en oxygène et en hydrogène – un puissant vecteur d’énergie – avec pratiquement aucune émission de carbone.

« Nous nous appuyons sur notre position de longue date en tant que partenaire énergétique du Royaume-Uni et renforçons notre position en tant que fournisseur d’énergie fiable en Europe, tout en continuant à réaliser notre ambition de devenir une entreprise à consommation nette zéro », a déclaré M. Mathieu d’Equinor.