Le ministère norvégien du pétrole et de l’énergie a reçu les demandes de cinq entreprises souhaitant obtenir des permis pour l’injection et le stockage de CO2 sur le plateau continental norvégien (NCS).

Cinq entreprises en lice pour l'obtention d'un permis de stockage de carbone dans les eaux norvégiennes
Capture et stockage du carbone ; Source : NPD

La zone est située en mer du Nord et a été annoncée le 11 janvier conformément à la réglementation sur le stockage. Le ministère norvégien a indiqué qu’il avait reçu des demandes de la part de cinq entreprises à la date d’expiration du délai de dépôt des demandes, le 22 février.

Les sociétés candidates sont Equinor, Neptune Energy Norway, Storegga Norge, Sval Energi et Wintershall Dea Norge.

Le ministère s’apprête à traiter les demandes reçues en vue d’attribuer les terres conformément à la réglementation en matière de stockage au cours du premier semestre de l’année.

« Le grand intérêt que suscite le stockage du CO2 sur le NCS est gratifiant. Le fait que nous recevions régulièrement des demandes d’annonce de zones et de stockage de CO2 dans ces zones montre que notre politique d’attribution fonctionne comme prévu », a déclaré le commissaire européen à l’environnement, à l’énergie et au développement durable. Terje Aaslandministre norvégien du pétrole et de l’énergie, a déclaré.

Pour rappel, Neptune Energy, Sval Energi et Storegga ont annoncé à la fin du mois dernier qu’ils avaient déposé une demande pour le projet de stockage de CO2 de Trudvang en mer du Nord norvégienne.

Le projet prévoit le captage du CO2 par de multiples émetteurs industriels en Europe du Nord et au Royaume-Uni, le transport du CO2 liquide depuis les terminaux d’exportation jusqu’à un terminal de réception terrestre dans le sud-ouest de la Norvège, puis le transport par un pipeline spécialement conçu jusqu’au site de Trudvang pour l’injection et le stockage permanent.

Jusqu’à présent, quatre permis de stockage de CO2 ont été accordés sur le plateau continental norvégien – trois en mer du Nord et un en mer de Barents.

Lors du précédent cycle d’attribution de licences pour l’injection et le stockage de CO2, le ministère norvégien du pétrole et de l’énergie a reçu des demandes de la part de six entreprises. L’objectif est d’attribuer les terres au cours du premier semestre 2023.