« …à l’entrée du stade (de ski) de Planica, l’Association norvégienne de ski a laissé sa marque sur l’arène en garant une grande remorque qui ravira les invités VIP de l’association pendant le championnat… »

Il faut reconnaître à Nettavisen &amp ; le reste des médias norvégiens le mérite de ne pas avoir négligé l’histoire la plus intéressante des championnats du monde jusqu’à présent.

La réaction du reste du monde du xcski a été résumée par la légende slovène du xcski, Petra Majdic :

 » Qu’est-ce que la Norvège est en train de faire ? La Norvège a-t-elle besoin de rendre les petites nations de ski encore plus petites ? C’est normal qu’ils puissent se permettre de payer 6 000 euros pour garer leurs sponsors ici, mais le ski de fond a plus que jamais besoin qu’il y ait moins de différences entre les nations, tant sur le plan sportif qu’économique ! »

Tout le monde sait que le succès du ski norvégien repose sur des poches beaucoup plus profondes que celles de ses concurrents. La différence est d’autant plus prononcée cette saison qu’une autre nation très dépensière, la Russie, n’est pas présente. Ces poches sont alimentées par une machine très bien huilée de sponsors qui travaillent dans le pays, où des entreprises clés, comme la compagnie pétrolière et gazière Equinor (grand sponsor du ski norvégien !), ont doublé leurs bénéfices en 2022. L’élément clé de ce « onworking » sont les fêtes de toutes sortes organisées pour des dignitaires sélectionnés dont la contribution a été essentielle. Il n’y a absolument rien d’illégal à cela – juste un peu… ostentatoire, dirons-nous ? Comme payer le droit de stationnement de la caravane, qui dépasse le budget d’épilation saisonnière de nombreuses équipes nationales. Ou encore l’habillage personnalisé de la remorque pour €€€€€.

Mise à jour : mardi matin, la caravane du Camp Norway n’était plus là, à l’entrée du stade Planica. Quelqu’un l’a remarqué, semble-t-il.