BRASILIA, 22 mars (Reuters) – (Cet article du 22 mars a été corrigé pour corriger la contribution de l’Allemagne)

La Norvège s’est engagée mercredi à soutenir les efforts du Brésil pour attirer de nouveaux pays donateurs dans le Fonds pour l’Amazonie qu’elle a contribué à mettre en place pour lutter contre la déforestation et stimuler le développement durable.

Le fonds, lancé en 2009, a été gelé en 2019 par l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui a supprimé son conseil d’administration et ses plans d’action, alors qu’il prônait l’exploitation des ressources naturelles de la forêt amazonienne.

Elle a été réactivée par le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva dès le premier jour de son dernier mandat en janvier. Il avait déjà occupé ce poste de 2003 à 2010.

« Nous aimons beaucoup le modèle qui a été développé sous l’ancienne présidence de Lula et nous voulons continuer à travailler étroitement sur cette voie », a déclaré le ministre norvégien du climat et de l’environnement, Espen Barth Eide, à la presse après avoir rencontré son homologue brésilienne, Marina Silva.

« Nous essayons de mobiliser d’autres donateurs, car nous pensons que ce modèle a été très fructueux.

L’Amazon Fund a été créé grâce à un don de 1,2 milliard de dollars de la Norvège et l’Allemagne a contribué à hauteur de 68,1 millions de dollars.

M. Silva a déclaré que les ressources du fonds, qui s’élèvent actuellement à 500 millions de dollars, ont été utilisées pour des tâches prioritaires en Amazonie, notamment l’expulsion des chercheurs d’or illégaux des réserves indigènes et le rétablissement de l’application de la protection de l’environnement qui avait été assouplie par le gouvernement de M. Bolsonaro.

La France et l’Espagne ont manifesté leur intérêt à contribuer au fonds administré par le Brésil, la Grande-Bretagne étudie la possibilité d’y contribuer et les États-Unis ont signalé leur intention de le faire.

Le ministre norvégien s’est rendu en Colombie avant d’arriver à Brasilia et se rendra jeudi dans l’État amazonien du Para pour s’entretenir avec la population et les responsables locaux, a indiqué l’ambassade norvégienne à Brasilia.