L’homme accusé d’espionnage a parcouru les bureaux du gouvernement, le ministère de la Défense et le bureau du Premier ministre dans une voiture de location.

Le citoyen malaisien accusé d'espionnage a été filmé par des caméras de surveillance alors qu'il conduisait autour du bureau du Premier ministre, du ministère de la Défense et du quartier du gouvernement.  Il a été arrêté par le PST vendredi.

Le citoyen malaisien accusé d’espionnage a été filmé par des caméras de surveillance alors qu’il conduisait autour du bureau du Premier ministre, du ministère de la Défense et du quartier du gouvernement. Il a été arrêté par le PST vendredi.

Le citoyen étranger accusé d’être un espion a été arrêté dimanche. Il est citoyen malais et n’a aucun lien avec la Norvège.

Les mouvements de la voiture de location ont été captés par des caméras de surveillance. Cela a dû se produire plusieurs fois sur une période de temps limitée.

Il ressort du jugement que l’affaire est d’une telle nature que plusieurs personnes pourraient être impliquées. On ne sait pas encore pour qui cet homme aurait mené des activités de renseignement.

Le PST et le National Intelligence Service ont déjà mis en garde contre la Russie et la Chine qui mènent des activités d’espionnage à grande échelle en Norvège.

Fait un signal d’éruption cutanée

C’est NRK qui a été le premier à signaler dimanche qu’un étranger avait été arrêté et accusé d’espionnage en Norvège. L’homme est accusé d’avoir opéré avec le renseignement électromagnétique. Il plaide non coupable.

Il a été arrêté par le PST vendredi soir. Dimanche, il a été placé en détention provisoire pour quatre semaines avec lettre et interdiction de visite. Il passera les deux premières semaines à l’isolement.

La raison de sa détention était, entre autres, la crainte qu’il puisse échapper aux poursuites en se rendant en Malaisie s’il était libéré.

Le renseignement électromagnétique consiste à intercepter des signaux électroniques. Il peut s’agir, par exemple, d’écouter des conversations téléphoniques, de surveiller des e-mails ou de capturer des signaux électroniques provenant d’armes et de systèmes de localisation.

Lorsqu’il a contourné le bureau du Premier ministre et le ministère de la Défense, cela a dû envoyer un signal dans la région.

– Sauvé et relâché après l’arrestation

Selon NRK, l’accusé est un étudiant d’une vingtaine d’années.

– Nous ne savons pas vraiment à quoi nous sommes confrontés. Nous sommes dans une phase critique, initiale et vulnérable de l’enquête, déclare l’avocat de la police Thomas Blom dans le PST à NRK.

– Il existe un danger réel et très imminent de falsification des preuves, ce qui signifie que nous sommes limités dans ce que nous faisons actuellement, ajoute-t-il.

L’homme n’a pas voulu s’expliquer auprès de PST. Le défenseur de l’homme, l’avocat Aase Karin Sigmond, explique à NRK que c’est parce qu’il était en mauvais état après une arrestation « dramatique ».

– Il était tellement effrayé et contrarié après son arrestation – en plus de ne pas avoir eu accès aux documents du dossier – qu’il n’a pas pu s’expliquer samedi. Nous reviendrons sur la manière dont il se présentera à son interrogatoire une fois transféré en prison, dit-elle.

Cependant, Blom qualifie l’arrestation de « peu dramatique ».

L’homme est inculpé en vertu de l’article 121 du Code pénal, qui porte sur la collecte d’informations secrètes « susceptibles de porter atteinte aux intérêts nationaux fondamentaux ».