Le résultat est dommage.

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L’année dernière, le groupe de jeunes de Plan International Norvège, Ungdommens rettighetsorgan (Uro), a mis en lumière l’importance de l’éducation sexuelle dans notre éducation.

L’objectif était d’informer la jeunesse norvégienne sur l’importance d’une éducation sexuelle complète et de déterminer si la jeunesse norvégienne est satisfaite de l’éducation à laquelle elle a droit.

Nous avons donc créé notre propre version du diplôme. Habituellement, ce sont les enseignants qui donnent des notes aux élèves, mais nous avons inversé la situation et demandé aux élèves de donner des notes aux enseignants.

Félicitations pour votre diplôme !

Nous avons rassemblé les points importants qui constituent une éducation sexuelle complète et avons demandé aux élèves des écoles secondaires et supérieures de tout le pays de donner une note de 1 à 6. Plus de 500 élèves ont répondu à l’enquête. Les notes ont été relevées sur un certificat et le résultat n’est malheureusement pas suffisant.

La note moyenne pour les différentes « matières sexualité » est de 2,6. Force est de constater que les étudiants ne sont pas satisfaits et que l’enseignement doit être amélioré.

En Norvège, nous sommes fiers de notre système éducatif et nous utilisons beaucoup de ressources pour garantir à la jeunesse norvégienne la meilleure éducation. C’est pourquoi il est regrettable que le résultat soit si mauvais. Nous ne pouvons alors qu’imaginer à quel point la situation est grave dans des pays où les habitants n’ont pas autant de chance que nous.

Alors félicitations pour le diplôme d’éducation sexuelle dans les écoles norvégiennes, ministre de l’Éducation Tonje Brenna (Ap) ! Malheureusement c’est dommage, mais heureusement nous avons des suggestions de changement !

Nos suggestions

Nous proposons ce qui suit pour renforcer l’éducation sexuelle dans les écoles norvégiennes et dans les pays que nous soutenons avec notre aide :

  1. Le gouvernement devrait doubler l’allocation destinée à l’éducation sexuelle dans le budget d’aide.
  2. Les écoles doivent suivre une norme commune en matière de qualité et de quantité en matière d’éducation sexuelle, et les autorités doivent veiller à ce qu’elle soit respectée. Ce n’est pas à votre professeur de décider si vous recevez l’enseignement auquel vous avez droit.
  3. Grâce à la formation des enseignants et à la formation continue, les enseignants doivent acquérir des connaissances, des compétences et des ressources accrues pour transmettre l’éducation sexuelle aux enfants et aux jeunes. Certains enseignants sont plus à l’aise que d’autres dans l’enseignement de la sexualité. Avec plus de cours et plus d’éducation, il devient plus facile pour les enseignants de proposer une norme commune en matière d’éducation sexuelle.
  4. Les élèves doivent recevoir une éducation sexuelle globale qui réponde à tout moment aux besoins et au niveau de connaissances des enfants et des jeunes. Ce qui était pertinent il y a dix ans ne l’est peut-être plus autant aujourd’hui.

En éducation sexuelle à l’école, comme dans toutes les autres matières, les élèves doivent recevoir un plan pédagogique adéquat avec des enseignants capables d’enseigner.

Au nom de tous les étudiants, nous demandons un changement maintenant.


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