Plusieurs semaines avant les élections, des questions ont été soulevées sur les transactions boursières de Sindre Finne. La dirigeante de Rødt, Marie Sneve Martinussen, remet en question le fait que l’intégralité n’ait été présentée qu’aujourd’hui.

  La dirigeante de Rødt, Marie Sneve Martinussen, ne pense pas que toutes les cartes soient mises sur la table.

La dirigeante de Rødt, Marie Sneve Martinussen, ne pense pas que toutes les cartes soient mises sur la table.

Finnes Sindre Finnes a réalisé 3 640 transactions boursières alors qu’Erna Solberg était Premier ministre.

Cela est apparu lorsque la chef conservatrice a présenté aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, une liste de toutes les transactions d’actions de son mari au cours de cette période.

Solberg dit que son mari lui a caché l’ampleur des échanges d’actions. Lors de la conférence de presse, elle a déclaré qu’elle avait demandé à son mari une liste complète des courses de vendredi après avoir eu un mauvais pressentiment.

C’était le 8 septembre, soit deux jours avant l’ouverture des bureaux de vote, dimanche 10 et lundi 11 septembre.

Mais déjà le 31 août, E24 écrivait que Finnes avait acheté et vendu des actions lorsque Solberg était Premier ministre. Le mercredi 6 septembre, il est apparu que les échanges d’actions avaient été d’une ampleur plus importante que prévu.

Cela a incité les politiciens du Parti libéral et du CORF à demander que l’aperçu complet soit présenté.

– Pas inspirant

La dirigeante de Rødt, Marie Sneve Martinussen, ne pense pas que toutes les cartes soient mises sur la table.

– Je réagis particulièrement au fait qu’elle ait reçu vendredi des questions critiques de la part des journalistes, ce qui, selon elle, lui a donné un mauvais pressentiment. C’est un sentiment qu’elle a attendu après les élections locales pour le partager. Cela n’inspire pas confiance, dit-elle.

Martiniussen rappelle que l’impartialité était l’un des grands enjeux avant l’élection, et que c’est donc une information évidemment intéressante.

– Les électeurs sont-ils induits en erreur ?

– En tout cas, le timing est suspect. Il est évident qu’elle et le service des communications du Parti conservateur ont de grands intérêts dans la révélation de cette affaire. Ce sont uniquement les journalistes qui travaillent dur qui nous en font prendre conscience, dit-elle.

Rejeté par Solberg

Erna Solberg, de son côté, estime qu’il n’aurait pas été possible de le faire savoir avant le jour du scrutin.

– Non je ne crois pas. Lorsque j’ai soupçonné vendredi que bien plus de choses auraient pu être échangées que ce que je pensais, il fallait d’abord récupérer ces choses. Certaines données datent de 10 ans. Ensuite, j’ai aussi besoin de savoir que je peux répondre aux questions que je reçois. Ensuite, je dois regarder et avoir une vue d’ensemble.