Après l’accident mortel de l’hélicoptère d’un entrepreneur offshore en mer du Nord, la Norvège a temporairement suspendu tous les vols d’hélicoptères à destination et en provenance de ses plates-formes offshore, et elle étudie la possibilité de clouer au sol le modèle impliqué dans l’accident.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un hélicoptère SAR Sikorsky S-92A appartenant à Bristow Norway s’est écrasé en mer du Nord lors d’un vol d’entraînement. Les six membres d’équipage à bord ont été blessés et tous ont été hissés hors de l’eau par un hélicoptère de sauvetage. L’un des sauveteurs a été déclaré mort à l’hôpital et un survivant se trouvait toujours dans un état critique jeudi.

L’hélicoptère affrété par Equinor effectuait un vol d’entraînement au large de Bergen lorsqu’il s’est écrasé. Dans un communiqué, Bristow a déclaré que sa première priorité était de s’occuper des survivants et de leurs familles.

Equinor a temporairement suspendu tous ses vols d’hélicoptères en Norvège et au Royaume-Uni, et Aker BP a fait de même. Ces suspensions sont volontaires, mais pourraient être suivies d’une action réglementaire si cela s’avérait nécessaire, selon les autorités norvégiennes.

« Sur la base des informations disponibles que nous recevons, l’autorité norvégienne de l’aviation civile décidera en permanence si le type d’hélicoptère Sikorsky S-92A doit être immobilisé au sol », a déclaré l’agence norvégienne dans un communiqué. « Nous accordons la plus haute priorité à cette affaire et nous dialoguons avec le constructeur et le Bureau d’enquête sur les accidents.

Dans un communiqué, Sikorsky a déclaré que la sécurité était sa première priorité et qu’elle était prête à soutenir l’enquête.

Le S-92 est un modèle d’hélicoptère très répandu dans l’industrie pétrolière et gazière offshore, et les résultats de l’enquête pourraient affecter d’autres opérateurs. La société canadienne Cougar Helicopters a temporairement interrompu ses vols de S-92 jeudi, dans l’attente de plus amples informations.