Le meurtre de la Norvégienne Lene Sand (36 ans) a été qualifié de plus grotesque à Berlin l’année dernière. Jeudi, deux Chiliens comparaîtront devant le tribunal, l’un accusé de meurtre, l’autre d’avoir dissimulé des preuves.
Lena Sand Mandal a été tuée de sept coups de couteau dans un salon d’artistes, qui était aussi une galerie d’art, dans le quartier de Wedding dans la nuit du 2 au 3 juin 2015.

Elle était là avec un ami artiste chilien, le même homme qui est maintenant accusé de meurtre. Son ami était également dans la pièce et la police pense qu’il a été témoin de l’agression.

L’enquête a révélé des détails horribles sur ce qui s’est passé ensuite.
Le meneur accusé, un Chilien de 39 ans et son ami, auraient gardé la femme assassinée dans une pièce latérale de la galerie pendant plusieurs jours, derrière des caisses de bière et d’autres encombrements.

Pendant toute cette période, la galerie était ouverte au public et la bière coulait des robinets. Ils avaient peint le sang imbibé de peinture afin de cacher le meurtre, rapporte Aftenposten.

Valise Trolley

Les deux ont manifestement décidé à un moment donné de se débarrasser du cadavre. Selon l’acte d’accusation, ils l’ont poussé dans une valise à roulettes, qui a ensuite été placée dans une valise plus grande. Il a été transporté à travers la ville dans le métro, sur une distance de 12 kilomètres et neuf stations
Plusieurs témoins ont remarqué les hommes, qui portaient une valise très lourde.

Ils ont tenté de le couler dans la rivière Spree, mais il n’a pas coulé, même avec un bloc de béton attaché à la poignée. La valise a été découverte par des passants quelques jours plus tard.

Le Chilien a fui l’Allemagne, mais a été détenu au Mexique. Il a été extradé vers l’Allemagne en mars de cette année et est détenu depuis, confirme la juge Lisa Jani du tribunal pénal de Berlin au journal Aftenposten.

Le procès durera cinq semaines avec le tribunal en session pendant deux jours chaque semaine. La famille de la victime sera présente au procès à Berlin et aura la possibilité de poser des questions à l’accusé.

Source : NTB scanpix / Norway.mw