Les demandeurs d’emploi répondront à des exigences strictes en matière d’éducation et de compétences dans les décennies à venir. En 2035, la plus grande demande de main-d’œuvre concernera la santé, l’éducation et les matières professionnelles, selon SSB.

L’emploi dans l’industrie pétrolière diminuera à l’avenir et d’autres industries émergeront. Pendant ce temps, les industries qui emploient des personnes diplômées de l’enseignement supérieur deviendront plus fortes.

L’information se trouve dans un rapport sur les choix d’emploi et d’éducation à l’horizon 2035, présenté mardi par Statistics Norway (SSB).

Demande en hausse

La conclusion des chercheurs de Statistics Norway est qu’il y aura des possibilités d’emploi à la fin de pratiquement tous les programmes d’enseignement, mais dans certaines industries, le déficit prévu est particulièrement important.

– Cela s’applique particulièrement aux soins de santé et à l’éducation, déclare l’une des chercheurs à l’origine du rapport, Hege Marie Gjefsen de SSB.

Que l’importance de l’éducation formelle et de l’enseignement supérieur augmente, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les jeunes fatigués de l’école.

Dans les études professionnelles, le taux d’abandon est connu pour être particulièrement élevé. Cependant, pour ceux qui sont hautement qualifiés, la probabilité d’obtenir un emploi est également élevée.

– Nos projections montrent qu’il y aura un grand besoin pour ceux qui ont un certificat.

Cela s’applique à la fois aux sciences de la santé au secondaire et à l’électricité, au génie mécanique, au génie mécanique et à la construction, dit-elle.

SSB estime en outre que l’évolution des salaires sera raisonnablement bonne pour tous les groupes, et que des syndicats forts et une application générale des salaires éviteront la plupart des pressions salariales que représente l’immigration dans l’EEE.