Jeune garçon victime d'intimidation.Jeune garçon victime d’intimidation.Photo: Sara Johannessen / SCANPIX

Jusqu’à 70% des garçons victimes d’intimidation à l’école ne le signalent pas. Cela montre une enquête réalisée par Uni Research dans les écoles secondaires norvégiennes.

Au total, environ 15 000 élèves du secondaire ont été interrogés dans le cadre de la nouvelle enquête.

André Baraldsnes, «expert en intimidation», est l’un de ceux qui ont mené l’enquête, et il pense que c’est la crainte que les choses empirent qui est en jeu. Dans l’enquête, de nombreux garçons ont déclaré qu’ils ne pensaient pas qu’ils recevraient l’aide dont ils ont besoin s’ils informaient quelqu’un de l’intimidation.

– Par ailleurs, nous avons le phénomène que l’intimidation est souvent associée à un sentiment qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec soi-même, dit Baraldsnes à NRK news.

Beaucoup de garçons ont dit qu’ils craignaient que leurs intimidateurs ne ripostent s’ils s’expriment.

– Si l’intimidateur est gros et fort, il se pourrait bien qu’il n’informe personne parce qu’il a peur d’être blessé, dit-il.

Baraldsnes a cette réponse sur la façon d’amener plus de gens à signaler l’intimidation:

– Un système à long terme avec une attitude distincte parmi les adultes, qui finira par passer aux enfants, est ce qu’il faut, dit-il.