RéfugiésRéfugiés.Photo : pixabay.com

Le durcissement norvégien de la loi sur l’immigration et la façon dont les réfugiés et les demandeurs d’asile sont traités suscitent des inquiétudes dans le rapport d’Amnesty International.

La Norvège est mentionnée à plusieurs endroits dans le rapport annuel 2016-17 d’Amnesty International, où la plupart des points sont négatifs. Les 40 mesures d’austérité proposées dans la Loi sur l’immigration que le gouvernement a proposées ne seront pas toutes adoptées par le Parlement.

Cependant, selon Amnesty, les changements adoptés représentent un net déclin dans l’approche de la Norvège en matière de protection internationale.

La nouvelle loi sur l’immigration exige une preuve de 12 mois d’autonomie économique avant qu’un permis de séjour permanent puisse être accordé et les réfugiés peuvent être renvoyés à la frontière dans des cas exceptionnels lorsqu’un grand groupe arrive.

Le rapport fait également référence au traitement des enfants, où jusqu’à 84 enfants appartenant à des familles auxquelles l’asile a été refusé ont été détenus à Trandum, en attendant leur retour.

Amnesty mentionne également l’instruction du gouvernement de renvoyer les demandeurs d’asile en Afghanistan, ce qui a conduit 40 jeunes Afghans, dont plusieurs auraient moins de 18 ans, qui ont été renvoyés dans leur pays d’origine.

L’organisation a également critiqué la Norvège pour le viol et la violence contre les femmes qui restent un problème majeur. Les enquêtes policières dans de tels cas ne sont souvent pas assez approfondies et qu’une condamnation dans plusieurs cas était caractérisée par des préjugés liés au genre et à la sexualité.

Du côté positif, ils mentionnent la nouvelle loi de l’année dernière garantissant aux personnes transgenres de plus de 16 ans le droit de déterminer légalement leur propre sexe.

Source : NTB scanpix / Norway.mw