La position ferme de l’État est que la révocation de la nationalité norvégienne de Mahad Abib Mahamud doit être maintenue.

– Cette histoire n’a aucun sens, selon le procureur de la République.

Le technologiste de laboratoire médical de 30 ans a porté son cas devant la Commission d’appel de l’immigration (UNE) afin de conserver sa citoyenneté après 16 ans passés en Norvège; il a été déchu l’année dernière de son statut de Norvégien, car UDI pense qu’il est originaire de Djibouti et non de Somalie comme il l’a affirmé lorsqu’il est arrivé en Norvège à l’âge de 14 ans.

Vendredi, l’affaire s’est terminée par une déclaration de l’avocate Ellen Idun Lersbryggen Drolsum, représentant l’UNE.

– C’est une histoire qui n’a aucun sens. Il y a plusieurs lacunes et contradictions. pourquoi est-ce le cas? Il n’y a pas d’histoire cohérente, seulement une histoire conçue pour obtenir la résidence en Norvège, a-t-elle conclu.

L’avocate a fourni des documents, dont une carte d’identité de Mahad Abib Mahamud et un acte de naissance, qu’elle pense être des faux. Par exemple, sa carte d’identité, délivrée en 1990, représente un homme adulte, alors qu’il prétend être un enfant de quatre ans.

– Le demandeur admet que la pièce d’identité est falsifiée, selon le procureur de la République.

L’avocat de Mahamud, Arild Humlen, estime que l’État a fondé la révocation de la citoyenneté sur un certain nombre d’inexactitudes.

– Il est tragique, surtout pour Mahad, qu’ils utilisent cela comme vitrine, a-t-il déclaré à NTB au début de la procédure.

L’enquête sur Mahamud a commencé sur la base d’une dénonciation en 2013, qu’UNE a d’abord prétendu être anonyme. Récemment, Humlen a obtenu une ordonnance du tribunal pour révéler qui était le pronostiqueur. Et se trouve être un opposant politique, selon l’avocat.

Source : NTB scanpix / Norway.mw