L’ambassadeur de Norvège en Indonésie rappelé chez lui par le ministère des Affaires étrangères

L’ambassadeur de Norvège en Indonésie, Stig Traavik, a été rappelé chez lui et privé de son titre par le ministère des Affaires étrangères l’année dernière. La raison en était des allégations de comportement inacceptable.

Traavik a accepté la révocation, qui est entrée en vigueur le 6 décembre de l’année dernière, écrit VG dans un article plus important paru dans le journal du lundi.

– Une telle révocation du statut diplomatique est une réaction stricte et conforme aux vues du ministère sur la gravité de l’affaire, écrit le directeur de la communication Frode O. Andersen dans un e-mail au journal.

Traavik aura initié une relation avec deux femmes d’affaires indonésiennes ainsi qu’une travailleuse culturelle qui, après cela, aurait reçu une aide monétaire de la Norvège à son organisation.

– Il y a des signaux d’alarme qui nous amènent à poser des questions sur les conflits d’intérêts, déclare la professeure de la NHH Tina Søreide à VG. Elle a la corruption comme domaine spécial de compétence.

Admet une faute, garde son salaire

La femme nie avoir tiré des bénéfices financiers de ses relations avec Traavik, ce que soutient également la maison appelée ambassadeur.

– J’ai fait quelque chose de mal, et j’en ai pris la responsabilité, mais la présentation de l’affaire par VG est fausse. Aucun fonds public n’a été abusé et personne n’a reçu d’avantages injustes, écrit Traavik dans une déclaration à VG. Il pense que le cas de VG repose principalement sur des informations provenant de « personnes ayant des motifs de vengeance ».

En février, Traavik s’est vu attribuer un poste de conseiller principal au ministère des Affaires étrangères (UD), a toujours une habilitation de sécurité et a conservé son salaire d’ambassadeur. Lorsque le Premier ministre Erna Solberg (Conservateurs) s’est rendu en Chine en avril, Traavik était l’un des douze membres du ministère qui, outre les dirigeants politiques, ont été sélectionnés pour participer.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui