Les douanes de l’aéroport d’Oslo ont révélé jeudi matin quatre contrebandiers de khat sur le même vol

Les douaniers ont confisqué près de 112 kilos de khat en un seul vol.

La plus grosse saisie concernait un ressortissant suédois d’origine somalienne. La dame (35 ans) a passé la douane en fauteuil roulant. Dans deux valises, les douaniers ont trouvé au total 39,4 kilos de khat.

Les douanes ont également découvert 37,8 kilos de khat dans deux grosses valises appartenant à un passager d’une compagnie aérienne néerlandaise (37). Il a informé les douaniers qu’il était en voyage de vacances de deux jours et qu’il rendait visite à des amis en Norvège.

Un ressortissant letton (33 ans), résidant en Suède, a déclaré que sa valise contenait des plantes vertes. Les douaniers ont découvert 19,3 kilos de khat dans sa valise.

Un Somalien australien (30 ans) a déclaré qu’il devait rendre visite à un parent en Norvège et rester ici pendant trois jours. Le contrôle de ses deux valises a révélé 15,2 kilos de drogue, que l’homme a expliqué être des herbes à consommer en infusion.

Le directeur du bureau de l’administration des douanes de l’aéroport d’Oslo, Hans Wilhelmsen, déclare que les douaniers ont précédemment découvert jusqu’à quatre passeurs de drogue indépendants sur le même vol, mais que c’est une rareté.

Les quatre passeurs présumés ont été remis au commissariat de Gardermoen après les saisies douanières.

Qu’est-ce que le Khat ? (Wikipédia)

Khat (Catha edulis, qat de l’arabe : القات) est une plante à fleurs originaire de la Corne de l’Afrique et de la péninsule arabique. Il est utilisé comme stimulant et c’est une substance contrôlée dans de nombreux pays. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a classé comme drogue d’abus.
Le khat contient l’alcaloïde cathinone, un stimulant semblable à l’amphétamine, qui causerait de l’excitation, une perte d’appétit et de l’euphorie. En 1980, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a classé comme une drogue d’abus pouvant entraîner une dépendance psychologique, bien que l’OMS ne considère pas que la dépendance au khat soit gravement problématique. La plante a été ciblée par des organisations anti-drogue telles que la DEA. C’est une substance contrôlée dans certains pays, comme le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis (de facto), tandis que sa production, sa vente et sa consommation sont légales dans d’autres pays, notamment Djibouti, le Kenya, l’Ouganda, l’Éthiopie. , la Somalie et le Yémen. La consommation des feuilles de la plante à l’état naturel est également autorisée en Israël. Parmi les communautés des régions où la plante est indigène, la mastication du khat a une histoire en tant que coutume sociale remontant à des milliers d’années.

© Tolletaten / La Norvège aujourd’hui