Le président français Emmanuel Macron salue l’invitation de la Première ministre Erna Solberg. Il dit qu’il aimerait visiter la Norvège.

Solberg a réitéré son invitation permanente au président lorsqu’elle lui a rendu visite mardi à l’Élysée. Venez en Norvège et apprenez-en un peu plus sur la société norvégienne, a-t-elle suggéré.

« Ce serait un grand plaisir de venir en Norvège. Et pas seulement pour jouer au handball ou gagner aux sports d’hiver, a répondu Macron lorsqu’ils ont rencontré la presse ensemble.

Il a également profité de l’occasion pour féliciter la Norvège pour les nombreuses médailles olympiques à Pyeongchang.

Macron inspiré par le modèle norvégien de l’UE

Le président français Emmanuel Macron ne pense pas que la Grande-Bretagne aura un lien aussi étroit avec l’UE après le Brexit que la Norvège l’a aujourd’hui.

Macron a puisé le modèle norvégien comme source d’inspiration.

L’association à travers l’EEE a fait de la Norvège un « partenaire extrêmement privilégié » pour l’UE avec une approche unique du marché intérieur, a-t-il affirmé.

Le Royaume-Uni, en revanche, s’est tracé des lignes rouges qui rendent une telle situation impossible.

« Si la Grande-Bretagne maintient sa position de négociation actuelle, la réalité est que la Grande-Bretagne sera beaucoup plus éloignée de l’UE que la Norvège ne l’est aujourd’hui », a déclaré Macron.

Difficile à accepter
Le message de l’UE a été qu’un accès au marché intérieur similaire à celui de la Norvège suppose que vous acceptez également les quatre libertés et toutes les obligations qui les accompagnent.

Cela rend simplement difficile pour les Britanniques d’opter pour une solution norvégienne, souligne Solberg.

« Tout le monde comprend qu’il leur sera difficile d’accepter les quatre libertés après un référendum avec une discussion aussi large à ce sujet », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec Macron.

C’est surtout la libre circulation de la main-d’œuvre à travers les frontières dans l’UE qui a fait des quatre libertés une question amère dans la politique britannique.

Solberg convient qu’un modèle norvégien pour le Royaume-Uni aurait résolu de nombreux problèmes.

« Mais dans l’état actuel de la situation, ce n’est pas là que se trouve le Royaume-Uni, révèle-t-elle à NTB.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui

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