Au cours des dernières 72 heures, les forces syriennes ont intensifié les attaques aériennes contre les factions rebelles dans la ville de Douma, en Syrie, faisant des morts, des ravages et des accusations d’attaques illégales au gaz toxique contre des civils syriens sans défense.

La ministre norvégienne des Affaires étrangères, Ine Eriksen Søreide, a publié une déclaration ferme le 7 avril, déclarant ; «Je suis préoccupé par l’intensification de la violence observée à Douma au cours des dernières 24 heures, y compris les informations faisant état d’une augmentation des bombardements aériens sur la Ghouta orientale. Nous voyons des rapports selon lesquels un grand nombre de civils pourraient avoir été blessés ou tués par des combats chimiques.

« Toute utilisation de combattants chimiques est interdite en vertu de la Convention sur le niveau des produits chimiques et doit être fermement condamnée. Les responsables de l’utilisation de telles armes doivent et seront tenus pour responsables.’

100+ VICTIMES
La ministre Søreide a donné son intention de poursuivre les allégations d’attaques chimiques syriennes par le biais de l’Organisation des armes chimiques (OIAC), exprimant sa préoccupation face à des informations non confirmées indiquant que jusqu’à 100 personnes à Douma pourraient avoir été tuées avec des armes chimiques lors de l’assaut de samedi.

Alors que les soldats syriens intensifient leur offensive pour reprendre l’une des dernières villes détenues par les rebelles, des médecins et des secouristes syriens ont déclaré dimanche que des dizaines de personnes sont mortes dans des attaques chimiques apparentes près de Damas. Selon la Société médicale syro-américaine basée aux États-Unis à Washington, DC, au moins 40 âmes ont péri lors des attaques de samedi soir contre Douma.

130K ÉVACUÉS – 1700 MORTS
Une tentative du Conseil de sécurité de l’ONU d’arrêter les combats avec une résolution de l’ONU a échoué. Plus de 130 000 Syriens ont évacué la Ghouta orientale dans le cadre de négociations entre les rebelles et les factions gouvernementales. Jusqu’à 150 000 personnes restent encore dans la région, refusant ou incapables de partir.

L’ONU a déclaré que la situation humanitaire de la Syrie était « grave ». Les attaques vicieuses de samedi et dimanche contre Douma (à 19 kilomètres de Damas) sont les dernières de la nouvelle offensive syrienne vieille de 2 mois contre le groupe réactionnaire Jaish al-Islam. Assad en Syrie a été continuellement accusé d’avoir utilisé des armes chimiques illégales dans des zones densément peuplées pendant la guerre civile syrienne qui a duré sept ans.

Plus de 1 700 morts ont été signalés depuis que les forces alliées russes se sont jointes aux forces syriennes pour combattre les positions tenues par les rebelles de Douma en février dernier.

La guerre civile syrienne est un conflit armé multi-facettes en cours qui oppose principalement le gouvernement du président Bachar al-Assad et les forces rebelles opposées. Les troubles syriens ont commencé pendant le printemps arabe de 2011 et se sont intensifiés après que les manifestations appelant à la destitution d’Assad aient été réprimées par la force brutale.

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