Une équipe musulmane d’une école primaire d’Oslo n’a pas été autorisée à continuer après avoir refusé de saluer les femmes. Le chef du conseil municipal, Raymond Johansen, soutient la décision.

Un homme religieux dans la quarantaine s’était plaint à l’école et à Nav auprès du Conseil de discrimination après qu’il n’ait pas pu continuer comme prévu dans un poste vacant d’enseignant et d’assistant à l’école d’activités, a écrit le journal Dagsavisen. L’ancien recteur, Bente Alfheim, à l’école primaire d’Ekeberg, se souvient de l’affaire et dit que le sujet a été soulevé à plusieurs reprises.

« Nous avons toujours dit que c’était un problème, nous n’avons jamais dit que nous l’acceptions. Cependant, nous étions ouverts à l’inclusion et lui donnerions une opportunité, a-t-elle expliqué.

Elle a dit qu’il y avait eu des plaintes d’enseignantes qui pensaient qu’il ne leur serrerait pas la main. L’ancienne recteur ne voit pas comment elle pourrait défendre une employée de l’école ne saluant pas les femmes.

Soutien

Le président du conseil municipal Raymond Johansen d’Arbeiderpartiet (AP) soutient l’école
décision de ne pas prolonger le travail temporaire. Il pense que ne pas saluer pour des raisons religieuses ne devrait pas être pratiqué dans la municipalité d’Oslo.

« On ne devrait pas pouvoir éviter de saluer une autre personne parce que pour des raisons religieuses, c’est inacceptable », a déclaré le chef du conseil municipal à NRK News.

Procédure d’appel

Le Conseil de discrimination a informé le journal Dagsavisen que les plaintes seraient traitées en octobre et qu’une décision pourrait être attendue en novembre.

Le cas n’est pas unique. En avril, la Cour de cassation de France a décidé qu’une femme musulmane devait néanmoins obtenir la nationalité française après avoir refusé publiquement la main de deux éminents représentants de la France lors d’une cérémonie nationale.

Les autorités estiment qu’il s’agit de la preuve qu’elle « n’avait pas été assimilée à la communauté française ». C’est un motif que les autorités peuvent invoquer dans la législation pour refuser la nationalité du conjoint d’un citoyen français.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui