seringue actis médicamentsUne seringue jetée repose dans la terre avec d’autres débris sous un viaduc d’autoroute où les toxicomanes sont connus pour se rassembler. Photo : AP/Elaine Thompson.

Actis veut la dépénalisation, les adhérents font rage

La Fédération contre la drogue (Forbundet mot Rusgift) désapprouve avec véhémence le fait que le conseil d’administration de l’organisation faîtière Actis soutient la dépénalisation de l’usage et de la possession de drogue.

Actis agit comme une organisation faîtière pour les associations antidrogue traditionnellement conservatrices. Ils ont publié la déclaration la semaine dernière, à la surprise de beaucoup, y compris les membres.

– Il n’y a pas un mot sur la dépénalisation dans la politique officielle d’Actis. Ici, le conseil d’administration s’est donné une procuration qu’il ne possède pas légitimement, déclare Knut T. Reinås, chef de la Fédération contre la drogue (FMR), l’une des 32 organisations membres. Il dit cela au journal Klassekampen.

L’organisation souligne que la décision ne représente pas un changement majeur de politique, mais souligne le point de vue de l’organisation selon lequel les mesures sanitaires devraient être plus importantes que les sanctions. La proposition implique que l’usage et la possession de drogue doivent rester illégaux, mais pas punissables par la loi.

Reinås est choqué et dit que FMR suivra l’affaire avec le conseil d’administration d’Actis, dans l’espoir de revenir sur la décision.

La secrétaire générale par intérim d’Actis, Pernille Huseby, rappelle que les 32 organisations membres présentes au Congrès de printemps ont soutenu la proposition du Drug Reform Committee de transférer les réactions de la justice à la santé.

– Concrètement, cela implique une dépénalisation de l’usage de drogues, dit Huseby.

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