Les États membres de l’UE ont accepté de laisser la Grande-Bretagne entamer des négociations formelles sur le Brexit avec la Norvège et les trois autres pays de l’AELE.

Les Britanniques n’ont pas le droit de négocier avec des pays tiers comme la Norvège tant qu’ils sont encore dans l’UE.

Le gouvernement britannique a donc dû demander à l’UE une autorisation spéciale pour entamer des négociations formelles sur le Brexit avec les quatre pays de l’AELE, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Maintenant, les États membres de l’UE ont décidé de donner leur feu vert. Cela confirme ce que plusieurs sources du côté de l’UE ont déclaré à NTB News.

Approbation préliminaire

La condition des partenaires de l’UE est que les Britanniques les tiennent informés en cours de route. Tant que cela se produit, aucun État membre n’a d’objection à ce que les négociations soient lancées.

 »Ceci est nécessaire. Par conséquent, nous n’avons aucune objection. Mais les Britanniques doivent nous tenir informés régulièrement, car ils sont toujours membres de l’UE et ne peuvent pas simplement faire ce qu’ils veulent », a déclaré un diplomate de l’UE au NTB.

Le signal a été approuvé au niveau des ambassadeurs mercredi la semaine dernière.

L’affaire devrait maintenant être classée sans discussion lors d’une réunion ministérielle à Bruxelles mardi matin, ou lors d’une réunion ministérielle ultérieure si l’ordre du jour de mardi change à la dernière minute.

La délégation norvégienne est prête

Du côté norvégien, une délégation de négociation s’est réunie avant l’été. La délégation a tenu sa première réunion le 12 juin et se compose d’experts du ministère des Affaires étrangères et d’autres ministères.

L’objectif de la Norvège est d’établir un accord avec les Britanniques, qui reflète les parties de l’accord de divorce UE-Royaume-Uni qui sont également pertinentes pour la Norvège.

Un tel accord garantira, entre autres, les droits des Norvégiens en Grande-Bretagne et des Britanniques en Norvège, afin que les gens ordinaires ne soient pas entraînés dans le chaos lorsque la Grande-Bretagne expirera.

Les négociations formelles sur un futur accord de libre-échange devraient commencer plus tard.

Plus de défis

L’un des défis des négociations à venir est que le Royaume-Uni et l’UE ne s’entendent pas encore sur les termes de leur divorce.

La partie norvégienne ne veut pas se présenter devant l’UE, mais préfère attendre et voir quel accord la Grande-Bretagne et l’UE seront mis en place. Cela signifie que le temps est rare (si le Royaume-Uni et l’UE parviennent à s’entendre).

Un autre défi est que les pays de l’AELE ne peuvent pas avoir le même système de surveillance, de contrôle et de règlement des différends que les États membres de l’UE, car cela signifierait être soumis à la Commission européenne et à la Cour de justice européenne.

Les pays de l’AELE doivent donc trouver une solution avec les Britanniques où ces tâches sont laissées à une autre autorité.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui