Un pirate de l’air poursuit la Norvège pour le droit de rester pour des raisons humanitaires

Un pirate de l’air iranien de 46 ans sera jugé cette semaine devant le tribunal de district d’Oslo. Ceci pour établir s’il a droit à un permis de séjour pour raisons humanitaires en Norvège.

Deux jours sont réservés pour l’affaire qui a débuté lundi.

L’homme d’origine iranienne a un permis de séjour temporaire en Norvège depuis 2002 car il risque la peine de mort à son retour en Iran. Il n’obtient pas de séjour humanitaire depuis qu’il est arrivé en Norvège après avoir détourné un avion en 1993.

Il dispose actuellement d’un permis de séjour temporaire qui a été renouvelé pour sept mois d’affilée ces dernières années.

Avion détourné en route depuis l’Azerbaïdjan

L’homme est arrivé en Norvège en 1993 à l’âge de 20 ans avec son frère de huit ans et un autre homme dans un avion d’Aeroflot détourné.

Les trois hommes ont détourné un avion en route de Bakou en Azerbaïdjan à Perm en Russie. Les pirates de l’air l’ont forcé à se rendre à Gardermoen où ils se sont rendus à la police norvégienne. Près de dix-huit ans plus tard, ils ont été remis à la Russie où ils ont été condamnés à entre quatre et cinq ans de prison.

Après avoir été remis et purgé les peines de prison, les frères sont rentrés en Norvège via le Danemark, où leurs demandes d’asile ont été rejetées.

À l’été 2002, ils ont reçu un permis de séjour d’un an en Norvège pour des raisons humanitaires, car aucun autre pays ne les accepterait et parce qu’ils risquaient la peine de mort dans leur pays d’origine.

Après cela, le frère du demandeur a obtenu un permis d’immigration familiale avec son épouse norvégienne (en 2010) et est actuellement citoyen norvégien. L’avocat de l’homme de 46 ans, Trond Olsen Næss, écrit dans son mémoire final qu’il existe, entre autres, une différence de traitement injustifiée entre les deux frères.

En outre, il est indiqué que l’homme de 46 ans est coupé de tout contact avec sa fille en Lituanie, puisque le permis de séjour dont il dispose aujourd’hui ne lui donne pas droit à un passeport d’immigration.

Verdict de drogue

Il qualifie également les décisions du Comité d’appel de l’immigration de tout à fait déraisonnables. La contrepartie – dirigée par l’avocate Jane Elisabeth Christensen – réfute cela dans sa déclaration de clôture.

Elle souligne également que le plaignant dispose toujours d’un permis de séjour temporaire en vertu de la loi sur l’immigration et que la loi ne l’empêche pas non plus d’obtenir les soins de santé et les traitements nécessaires en Norvège.

Dans les conclusions finales, il n’est pas mentionné que l’homme a été condamné à six ans de prison par le tribunal de district de Follo pour trafic de drogue en 2008. Il vivait à Oslo avec son concubin lorsqu’il a été arrêté en 2006. La police l’a mis en relation et cinq Européens de l’Est à 4,9 kilogrammes de méthamphétamine qui ont été saisis dans une voiture à Ås.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui
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