Après avoir beaucoup parlé de « honte volante », leurs regards se tournent désormais vers les émissions que représentent les Norvégiens du fait que neuf sur dix choisissent la voiture lorsqu’ils vont en cabine.

Les calculs préliminaires du Département de l’économie des transports (TØI) au nom du conseil du comté d’Akershus montrent qu’environ 865 000 trajets en voiture ont été effectués dans les cabines de personnes dans la région d’Oslo en 2018.

Les calculs sont basés sur une enquête de Norstat en octobre et novembre de l’année dernière, où 1 200 propriétaires de chalets résidant à Oslo, Asker, Bærum, Drammen, Lier, Røyken, Ski, Ås, Oppegård, Nesodden, Frogn, Skedsmo, Lørenskog et Nittedal ont répondu. Il n’y a pas de chiffres pour l’ensemble du pays.

Le chercheur du TØI, Eivind Farstad, affirme que les voyages en cabine entraînent clairement des émissions de gaz à effet de serre, car jusqu’à présent, les voitures électriques sont peu utilisées pour les cabines et l’offre de transports publics est assez limitée. Entre 90 et 100 % choisissent la voiture.

– Une partie du problème est que les propriétaires de cabine veulent une heure de départ flexible, ils doivent transporter des bagages, faire des achats en cours de route et peut-être aussi récupérer des personnes à plusieurs endroits sur le chemin de la cabine, explique Farstad.

L’impact climatique n’est pas calculé, mais Farstad se réfère à une enquête nationale sur les maisons de vacances avec des données de 2008. Un tiers avait alors jusqu’à 50 kilomètres de trajet jusqu’à la maison de vacances, un tiers avait entre 51 et 150 kilomètres de moyen de transport, tandis que le dernier tiers avait au moins 151 km de trajet jusqu’à la cabine.

Selon l’enquête de Statistics Norway sur le parc immobilier, il y a 434 809 chalets et maisons d’été en Norvège en 2019.

Soit dit en passant, le trafic routier en 2018, représentait près d’un cinquième des émissions totales de gaz à effet de serre norvégiennes.

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