Dans un article de DN du 24 novembre, Atle Guttormsen, Atle Blomgren et Ceren J. Ali écrivent que les plans de développement et d’exploitation (PUD) de 70 projets pétroliers de 1990 à nos jours ont eu une valeur actuelle positive avant impôt. Ils admettent eux-mêmes que ce n’est pas surprenant, car les PUD doivent être approuvés par l’État. Sur la base des PUD rentables, ils prennent leurs distances avec notre critique du paquet fiscalité pétrolière dans les DN 3 et 8 novembre.

Rappelons d’abord que les subventions coûtent cher à l’Etat. On ne voit pas que le poste prenne position sur l’opportunité de subventionner des projets pétroliers. Le message semble être qu’ils sont souhaitables ou non problématiques.

L’État a laissé aux entreprises le soin de planifier et d’exploiter les développements sur le terrain sur le NCS parce que les entreprises ont des connaissances et une technologie que l’État n’a pas. Lorsque les entreprises présentent le PUD, il est donc impossible pour l’Etat de vérifier toutes les estimations qui fondent les calculs de rentabilité, notamment du côté des coûts. De plus, il est impossible pour l’État de savoir si les entreprises auraient pu choisir d’autres solutions de développement qui auraient pu produire des bénéfices socio-économiques plus importants.

Cela indique qu’il est hautement souhaitable d’avoir un système fiscal neutre qui ne crée pas de différences entre les souhaits des entreprises et ceux de l’État.

Enfin : la taxe pétrolière doit-elle tenir compte du climat ?

Nous pensons qu’un système de taxation neutre du pétrole devrait être un élément de base. Si vous souhaitez limiter l’extraction de pétrole pour des raisons climatiques, d’autres mesures, comme une taxe de conversion, peuvent être ajoutées à ce plan de base.(Conditions)Copyright Dagens Næringsliv AS et/ou nos fournisseurs. Nous aimerions que vous partagiez nos cas en utilisant des liens, qui mènent directement à nos pages. La copie ou d’autres formes d’utilisation de tout ou partie du contenu ne peuvent avoir lieu qu’avec une autorisation écrite ou dans la mesure permise par la loi. Pour plus de termes voir ici.