La Norvège achète six hélicoptères Sikorsky pour 1,1 milliard de dollars afin de surveiller ses mers - 3

OSLO, 14 mars (Reuters) – L’armée norvégienne prévoit d’acheter six hélicoptères Seahawk pour 12 milliards de couronnes (1,14 milliard de dollars) à la société Sikorsky de Lockheed Martin (LMT.N), a déclaré mardi le ministre de la Défense, afin de renforcer sa capacité à surveiller ses vastes mers et son territoire arctique.

Le membre de l’OTAN, qui partage une frontière avec la Russie dans l’Arctique, est responsable de la surveillance de quelque 2 millions de km2 de mer et cherche depuis longtemps à renforcer sa capacité de surveillance.

« Cela renforcera notre contrôle national, l’état de préparation de l’armée et notre présence dans les zones septentrionales », a déclaré Bjoern Arild Gram lors d’une conférence de presse, ajoutant que les hélicoptères seraient capables de suivre les sous-marins.

La flotte russe du Nord et ses sous-marins nucléaires sont basés dans la péninsule de Kola, qui borde la Norvège dans l’Arctique.

La première livraison aurait lieu à l’été 2025 et se poursuivrait jusqu’en 2027, a-t-il précisé.

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En juin, Oslo a déclaré qu’elle mettait fin à sa flotte d’hélicoptères militaires NH90 et qu’elle demanderait un remboursement au consortium dirigé par Airbus (AIR.PA), qui a répliqué à l’époque en qualifiant l’initiative de « juridiquement infondée ».

La Norvège a déclaré que les hélicoptères qu’elle avait commandés à NHIndustries – appartenant à Airbus Helicopters (AIR.PA), à l’Italien Leonardo (LDOF.MI) et au Néerlandais Fokker Aerostructures – n’étaient pas fiables, avaient été livrés en retard ou n’avaient pas été livrés.

NHIndustries n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire mardi.

En octobre, la Norvège a placé ses forces armées à un niveau d’alerte élevé, en affectant davantage de personnel à des tâches opérationnelles, en réponse à la guerre en Ukraine.

La Norvège et l’OTAN ont également déployé leurs forces armées pour surveiller les plates-formes pétrolières et gazières offshore à la suite des explosions des pipelines Nord Stream survenues le 26 septembre dans les eaux suédoises et danoises.

L’année dernière, la Norvège est devenue le plus grand fournisseur de gaz de l’Europe, à la suite d’une baisse des flux de gaz russe.

Reportage de Gwladys Fouche, édition de Terje Solsvik et Nick Macfie

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Gwladys Fouche

Thomson Reuters

Supervise la couverture de l’actualité norvégienne pour Reuters et adore se rendre au Svalbard, dans l’Arctique, sur les plateformes pétrolières de la mer du Nord, et deviner qui va remporter le prix Nobel de la paix. Née en France et employée par Reuters depuis 2010, elle a travaillé pour The Guardian, l’Agence France-Presse et Al Jazeera English, entre autres, et parle quatre langues.