Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie et Nouvelle-Zélande 2023 - Groupe A - Nouvelle-Zélande contre Norvège

Football – Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie et Nouvelle-Zélande 2023 – Groupe A – Nouvelle-Zélande contre Norvège – Eden Park, Auckland, Nouvelle-Zélande – 20 juillet 2023 Les Norvégiennes Ada Hegerberg, Caroline Graham Hansen et Ingrid Syrstad Engen sont découragées après le match REUTERS/David Rowland

25 juillet (Reuters) – Un match nul et vierge contre la Suisse en Coupe du monde laisse la Norvège au bord d’une nouvelle élimination, alors que l’ancienne superpuissance peine à suivre le rythme rapide du développement du football féminin, malgré la présence de quelques-unes des meilleures joueuses du monde.

Avec les talents offensifs d’Ada Hegerberg, Caroline Graham Hansen et Guro Reiten, toutes en forme et disponibles, la Coupe du Monde Féminine 2023 représente une énorme chance de rédemption pour une équipe qui a été éliminée de l’Euro de l’année dernière dès la phase de groupes.

Graham Hansen est resté sur le banc de touche lors du match nul et vierge contre la Suisse, ce qui rend l’équipe dépendante des autres pour une place en huitième de finale.

On est loin des années 1990 et du début des années 2000, lorsque la Norvège remportait une Coupe du monde, un Championnat d’Europe et des médailles olympiques. Il y a seulement dix ans, elle s’était inclinée de justesse face à l’Allemagne en finale de l’Euro à Stockholm.

Depuis, le football féminin a connu une formidable période de croissance, et parmi les nations scandinaves qui étaient autrefois parmi les plus redoutées au monde, seule la Suède a vraiment réussi à suivre le rythme des grands canons comme les États-Unis et l’Allemagne.

Hegerberg a succombé à une blessure à l’aine quelques minutes avant le match contre la Suisse, ce qui est un comble, mais la décision du sélectionneur Hege Riise de faire jouer Guro Reiten – l’un des meilleurs ailiers du monde – dans un rôle central a été une erreur tactique majeure.

Sans gauchère sur le flanc gauche, la Norvège peinait à adresser des centres dans la surface à Sophie Roman Haug, la remplaçante de Hegerberg, ce qui facilitait la tâche d’une défense suisse qui avait déjà remporté une victoire lors de son premier match contre les Philippines.

Les Norvégiennes peuvent encore se qualifier pour la phase à élimination directe, mais les problèmes liés à la tactique et à la sélection de l’équipe suggèrent que la Norvège a beaucoup à faire si elle veut éviter d’être engloutie par le peloton de tête des nations émergentes.

Dernière du groupe avec un point, la Norvège affrontera les Philippines, troisièmes, lors de son dernier match du Groupe A le 30 juillet. La Suisse, leader du groupe (quatre points), rencontrera la Nouvelle-Zélande (trois points) au même moment, ce qui promet d’être une journée charnière pour le football féminin norvégien.

Reportage de Philip O’Connor ; Rédaction de Jacqueline Wong

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