Faits marquants

Le champ exploité par Wintershall Dea devait être restitué le 29 juillet

Le gaz de Dvalin traité par l’usine onshore de Nyhamna

Premier arrêt du champ fin 2020 en raison d’un problème de mercure

Le champ gazier de Dvalin, au large de la Norvège, qui a connu des problèmes techniques au cours des dernières années, a repris sa production, a indiqué le 31 juillet le site Web de l’opérateur de réseau Gassco, donnant ainsi un nouvel élan à l’approvisionnement en gaz norvégien.

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Le champ exploité par Wintershall Dea- a connu un certain nombre de problèmes techniques depuis sa mise en service fin 2020.

Avec une capacité technique de 9 millions de m3/j, le retour de Dvalin pourrait fournir 3,3 milliards de m3/an de gaz norvégien supplémentaire au marché européen.

Selon les avis de marché de Gassco, Dvalin devait reprendre la production le 29 juillet et atteindre sa pleine capacité le 31 juillet.

La note de transparence pour Dvalin a été retirée de la section des événements actuels du site web de Gassco, l’avis d’arrêt étant désormais classé comme inactif.

Wintershall Dea n’a pas fait de commentaire immédiat lorsque S&P Global Commodity Insights l’a contacté le 31 juillet.

Les exportations totales de gaz norvégien ont été nominées à 342 millions de m3/j à 0900 GMT le 31 juillet – le niveau le plus élevé depuis avril.

Le gaz de Dvalin est envoyé vers le champ de Heidrun, situé au sud-est de Dvalin, pour y être traité avant d’être exporté via le gazoduc Polarled vers l’installation de traitement de Nyhamna.

Le gaz a été produit pour la première fois à Dvalin fin 2020, mais lors des premiers tests d’écoulement, des mesures ont montré que le gaz contenait des niveaux de mercure dépassant la quantité maximale autorisée dans le système.

Après un redémarrage temporaire en février 2023, de nouveaux problèmes techniques sont apparus au niveau des vannes d’étranglement des arbres de Noël.

En juin, Wintershall Dea a déclaré qu’une nouvelle évaluation technique avant le démarrage avait identifié un problème potentiel d’intégrité dans les puits de production.

Exportations norvégiennes

Les exportations de gaz norvégien ont fortement chuté en mai et en juin, après qu’un important programme de maintenance ait coïncidé avec des interruptions non planifiées.

Les livraisons totales en juin se sont élevées à 6,77 milliards de m3 – soit une moyenne d’environ 226 millions de m3/j – en baisse de 15 % d’un mois sur l’autre et de 23 % d’une année sur l’autre, selon les données de S&P Global Commodity Insights.

Juin a également été le deuxième mois consécutif où les exportations de gaz norvégien ont été bien en dessous de la moyenne mensuelle sur cinq ans.

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Toutefois, les exportations ont augmenté après le retour de l’usine de traitement de Nyhamna après une longue période de maintenance le 15 juillet.

L’année dernière, la Norvège s’est engagée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour augmenter les livraisons de gaz à l’Europe afin d’atténuer la crise énergétique européenne causée par la baisse des livraisons russes.

Les producteurs ont également été incités à maximiser leurs exportations en raison des prix élevés du gaz en Europe jusqu’en 2022, bien que les prix aient baissé ces derniers mois en raison de stocks de stockage importants et de la réduction de la demande.

Platts, qui fait partie de S&P Global Commodity Insights, a évalué le prix de référence du TTF néerlandais à 25,48 euros/MWh le 28 juillet, en baisse par rapport au record historique de 319,98 euros/MWh atteint le 26 août 2022.

La production de gaz norvégien a atteint 122 milliards de m3 en 2022 et devrait rester stable en 2023 avant d’atteindre un nouveau pic de 122,5 milliards de m3 en 2025.