La bombe qui a explosé dans le métro de Saint-Pétersbourg a été déclenchée par un kamikaze originaire du Kirghizistan, selon les autorités locales.

Onze personnes ont été tuées et une cinquantaine de blessées dans l’attaque, survenue lundi après-midi entre les stations Sennaja Ploschad et l’Institut technologique. Peu de temps après, une autre bombe a été trouvée et désamorcée à la station de métro Ploshchad Vosstaniya.

La recherche des auteurs est en cours et, lundi matin, il a été signalé qu’un citoyen russe de l’ancienne république soviétique du Kirghizistan est soupçonné de s’être fait exploser à l’intérieur du métro.

L’information provient du département de la sécurité du Kirghizistan, qui affirme que l’auteur est né en 1995, selon l’agence de presse AP.

Auparavant, l’agence de presse russe Interfax avait cité des sources anonymes disant que la police pensait que l’attaque avait été perpétrée par un homme de 23 ans originaire d’Asie centrale ayant des liens avec l’islam radical.

Il a également été rapporté que la bombe a été placée sous un siège.

Un président clairement affecté, Vladimir Poutine, a déposé lundi soir des roses rouges devant la station de métro de sa ville natale de Saint-Pétersbourg. Le président a placé les roses au même endroit où de nombreux autres Russes ont allumé des bougies et déposé des fleurs. Après quoi il a quitté les lieux sans faire de déclaration.

Le président américain Donald J. Trump a appelé lundi Poutine à exprimer ses condoléances, lui offrant son soutien et assurant que les pays sont unis dans leur condamnation du terrorisme, selon un communiqué du Kremlin.

Un certain nombre de chefs d’État ainsi que le Conseil de sécurité de l’ONU ont condamné « l’attentat terroriste barbare et lâche », et le Conseil de sécurité espère que les responsables seront tenus responsables de leurs actes.

Source : NTB scanpix / Norway.mw