Bent HøieLe ministre de la Santé Bent Høie.Photo : regjeringen.no

La Norvège rejoint maintenant une collaboration génomique ambitieuse et étendue avec d’autres pays européens. La collaboration profitera à la recherche norvégienne, aux soins de santé norvégiens et aux patients norvégiens.

L’objectif de cette collaboration européenne est d’améliorer la qualité de la recherche. Les données peuvent contribuer à une meilleure prévention, à des diagnostics plus précoces et plus faciles, à moins d’effets secondaires et à un pronostic plus précis grâce à une médecine personnalisée.

  • Il existe un énorme potentiel de connaissances et de traitements médicaux en génomique. Le personnel de santé en Norvège a besoin d’accéder à des bases de données internationales contenant des informations génétiques afin d’offrir les meilleurs diagnostics et traitements possibles. En s’engageant dans cette collaboration, les experts norvégiens pourront contribuer au développement de ces bases de données, a déclaré le ministre de la Santé Bent Høie.

Particulièrement important pour le cancer et les maladies rares

Le ministre a demandé à l’ambassadeur de Norvège auprès de l’UE, M. Rolf Einar Fife, de signer la déclaration pour fournir un accès transfrontalier à une base de données génomique appelée « I million de génomes ».

La signature aura lieu à Bruxelles le jeudi 6 juin.

L’initiative facilitera l’échange de données génétiques entre les bases de données et les biobanques locales, régionales et nationales d’une manière sécurisée qui assurera la protection des données personnelles.

  • L’accès à ce type de données est particulièrement précieux pour la médecine du cancer et les maladies rares. La collaboration européenne soutient les initiatives nationales et internationales existantes dans la région, déclare Bent Høie.

L’objectif des accords de collaboration est de collecter 1 million de génomes d’ici 2022. La lettre d’intention entre les pays de l’UE/EEE a été signée en avril 2018.

Source : gouvernement.no / Norway.mw