Les chercheurs ont développé une analyse d’échantillons de sang qui peut prédire quels patients développeront la maladie d’Alzheimer avec une certitude de près de 90%.

Désormais, les chercheurs espèrent que la méthode conduira à une percée dans la lutte contre la maladie.

Environ 50 millions de personnes vivent avec la maladie d’Alzheimer, et elle représente plus de la moitié des cas de démence dans le monde.

On pense que la dégénérescence est due à une accumulation de protéines dans le cerveau du patient.

Les méthodes utilisées dans l’étude peuvent être utilisées pour diagnostiquer la maladie plusieurs années avant l’apparition des premiers symptômes.

Dans un article de la revue Nature Aging, les chercheurs décrivent comment ils ont développé et validé des modèles du risque qu’un individu a de développer la maladie.

Ils ont examiné deux protéines importantes dans des échantillons sanguins de plus de 550 patients souffrant de troubles cognitifs mineurs.

Méthode peu coûteuse

L’étude a montré qu’avec cette méthode, ils pouvaient prédire la maladie d’Alzheimer avec une certitude de 88% sur une période de quatre ans.

Le résultat est considéré comme prometteur, notamment parce que la méthode est simple et peu coûteuse.

Le chef de la recherche de la Société Alzheimer, Richard Oakley, affirme que le plus grand défi est de pouvoir diagnostiquer la maladie suffisamment tôt pour pouvoir utiliser des traitements expérimentaux.

«Si ces biomarqueurs peuvent prédire la maladie d’Alzheimer dans des groupes plus grands et plus différents, alors nous pourrons vivre une révolution dans la façon dont nous testons de nouveaux médicaments contre la démence», a-t-il noté.

Bonne nouvelle

Musaid Husain, professeur de neurologie à l’Université d’Oxford, estime que l’étude pourrait être une percée.

«Pour la première fois, nous avons un test sanguin qui est bon pour prédire le risque de développement ultérieur de la maladie d’Alzheimer chez les personnes qui présentent des symptômes cognitifs légers», a noté Husain, qui n’a lui-même pas contribué à l’étude.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui