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Alors que de nombreux pays condamnent l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) au Moyen-Orient, le député norvégien Asmund Aukrust, vice-président de la commission parlementaire norvégienne des affaires étrangères, l’a présenté comme candidat au prix Nobel de la paix.

Oui, c’est bien cela.

Ostensiblement organisation d’aide humanitaire, l’UNRWA est de facto lié au terrorisme palestinien, plusieurs de ses employés ayant activement aidé le Hamas lors du massacre et de l’enlèvement d’Israéliens le 7 octobre.

Alors que le nombre de pays déclarant le Hamas comme une organisation terroriste augmente, les dirigeants de l’UNRWA restent tranquillement assis dans l’attente de recevoir le prix Nobel de la paix, comme s’ils n’avaient pas participé à l’aide apportée à un groupe terroriste.

Des ordinateurs du Hamas et des systèmes de communication et de renseignement ultramodernes ont été découverts sous le siège de l’UNRWA à Gaza. Des membres de l’UNRWA ont été démasqués comme étant des terroristes qui, pendant des années, ont fait passer en Israël des armes cachées dans les sacs de l’UNRWA. Des fusils Kalachnikov, des têtes RPG, des chargeurs d’armes, des engins explosifs improvisés et des grenades à main figurent parmi les armes trouvées et confisquées dans les entrepôts de l’UNRWA à Gaza.

Des employés palestiniens de l’Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) participent à une manifestation contre les suppressions d’emplois par l’UNRWA, dans la ville de Gaza, le 19 septembre 2018. (crédit : REUTERS/IBRAHEEM ABU MUSTAFA)

C’est ce même UNRWA qui a été présenté comme candidat au prix Nobel de la paix pour ses « 70 ans de service pour les réfugiés palestiniens ».

Les sommets de la honte et de l’insolence ont été atteints.

La Norvège légitime l’UNRWA

À sa grande honte, la Norvège confère une légitimité à l’UNRWA, une organisation qui aurait dû être démantelée depuis longtemps, et lui permet de continuer à commettre ses crimes.

Cette idée ignoble émane du parlement norvégien. Un pays qui entretient des relations diplomatiques avec Israël n’a même pas pris la peine de condamner le massacre criminel et barbare du 7 octobre, au mépris des dizaines de pays qui, choqués par cette attaque brutale, ont condamné le Hamas.

Depuis plus de 70 ans, les enseignants de l’UNRWA dotent les enfants qu’ils éduquent d’une arme aussi mortelle que n’importe quelle autre : une haine ardente des Juifs, en leur inculquant l’idée que les Juifs sont les « enfants de la mort ». Cette arme est l’idéologie au nom de laquelle ils ont incarné cette haine, la traduisant en actes le 7 octobre. C’est cela l’UNRWA, et c’est son but.

Aujourd’hui, la Norvège prend une nouvelle mesure contre l’État juif, en avertissant hardiment Israël de ne pas pénétrer dans Rafah et le corridor Philadelphie, où se cachent probablement les têtes du serpent du Hamas. Ainsi, la Norvège pourrait permettre la création d’une voie d’évacuation pour les terroristes.

Au lieu de protéger les Juifs de Norvège contre les contrevenants arabes, le gouvernement norvégien attribue le harcèlement local des Juifs à la guerre en Israël.

La détérioration des relations entre la Norvège et Israël, qui a connu des hauts et des bas, a atteint son point le plus bas après l’invasion du Liban par Tsahal.

En 2017, la Confédération norvégienne des syndicats a voté en faveur d’un boycott économique, culturel et universitaire complet d’Israël, dans le contexte de la demande norvégienne de création d’un État palestinien. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Norvège a adopté une politique de neutralité et est aujourd’hui l’un des deux seuls pays où les criminels de guerre nazis ne peuvent plus être poursuivis.

La Norvège persiste dans cette neutralité en restant sur la touche alors qu’en Israël, plus de 1200 hommes, femmes et enfants ont été brutalement massacrés par une organisation terroriste de type nazi qui retient encore aujourd’hui quelque 134 personnes en otage, dont la vie est menacée chaque jour.

La Norvège ferme les yeux sur des crimes de guerre, bafoue le droit humanitaire international et se comporte d’une manière qui contrevient à tous les traités internationaux. Et tout cela alors que l’État d’Israël lutte pour sa survie contre le même islam radical qui envahit lentement la Norvège et d’autres pays européens. Ce n’est pas de la « neutralité ». C’est de la complicité.

Lorsque les Norvégiens se réveilleront de leur stupeur, la Norvège qu’ils connaissaient ne sera plus la même. On se demande qui ils vont blâmer.

L’auteur est PDG de Radios 100fm, consul honoraire, doyen adjoint du corps diplomatique consulaire et vice-président du Club des ambassadeurs d’Israël.&#13 ;

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