Premier ministre Erna Solberg (Parti conservateur) du chef du parti Jonas Gahr Støre (Travail)Oslo.La Première ministre Erna Solberg (Parti conservateur) du chef du parti Jonas Gahr Støre (Travail).Photo : Terje Pedersen / NTB scanpix

L’économie norvégienne s’améliorera probablement l’année prochaine. Cela s’avérerait-il plus avantageux pour le chef de l’opposition Jonas Gahr Støre ou pour le Premier ministre Erna Solber ?

Selon SSB, le ralentissement de deux ans en Norvège a supprimé 50 000 emplois liés au pétrole et conduit à une augmentation du chômage de 3,3% il y a deux ans à 4,7% aujourd’hui.
C’est une bonne nouvelle pour la Norvège si les choses s’améliorent au cours de l’année électorale 2017. Mais pour les politiciens en mode crise, il s’agit d’une situation nouvelle :
Pour Støre et le Parti travailliste, une reprise économique qui conduit à moins de personnes sans travail, affaiblit d’importants points d’attaque politiques contre le gouvernement – ​​que les bleus bleus ont échoué dans leur lutte contre le chômage.
Pour Solberg, une reprise économique rendra plus difficile les arguments en faveur d’un versement de plus en plus important de la richesse pétrolière norvégienne dans le budget de l’État.

Le fait que les prix du pétrole soient passés de 27 à 50 dollars le baril depuis janvier est l’une des raisons pour lesquelles le ralentissement économique en Norvège est sur le point de se terminer. Dans le même temps, les taux d’intérêt historiquement bas se sont traduits par une couronne beaucoup plus faible et une économie fortement stimulée par l’argent du pétrole.
Les prévisions du ministère des Finances, de la Norges Bank et de Statistics Norway montrent une croissance nettement plus élevée de l’économie continentale l’année prochaine. Le niveau de chômage culminera cette année et commencera à baisser en 2017, estiment-ils.
Nordea Markets et DNB Markets pensent également que la croissance reprendra l’année prochaine, mais que le chômage continuera d’augmenter.
Cependant, si les prix du pétrole devaient à nouveau baisser, cela pourrait mettre en péril la probable reprise économique. D’autres facteurs de risque sont les troubles financiers internationaux si la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne ou si la Grèce est forcée de sortir de la zone euro. À l’échelle nationale, une chute soudaine des prix des logements ou un nouvel afflux puissant d’asile pourrait également secouer l’économie.

Source : NTB scanpix / Norway.mw